Oh hymenée….
Mes désirs errent dans les abysses de l’infidélité
Ce fruit défendu délicieux à croquer
Le linceul de mon amour, a dévoilé mon ignoble viduité
La viduité d’un corps enflammé et d’un mari dédaigné
La viduité d’un étalon à l’ aiguillette* déchaînée
Les affres de l’extase n’ont pu voiler ma légèreté
Cher mari pourrez-vous me pardonner?
Mon amant fidèle à sa couardise
Se justifie par une religion qui l’interdise
En se dérobant sans cesse à ma gourmandise
Hélas la vamp se plait à la traîtrise
Et insatiable, cherche sans cesse de nouvelles surprises
En spectacle, devant une assemblée assise
Joue à demi mot à la sadique soumise
Cher amant supporterez vous cette méprise?
L’amant et le mari consumés par l’infidèle
Se laissent poser une salace attelle
Celle d’une éternelle perdition charnelle
Oh hommes! serai-je à jamais votre coquine pucelle?